La loi dite Chatel nous a porté un grand préjudice en rendant obligatoire la gratuité des hotlines – ce qui a également incité les industriels à s'implanter dans des zones à bas coût. Au cours des quinze dernières années, on a beaucoup arbitré en faveur du pouvoir d'achat du consommateur, ce qui a eu un impact direct sur l'emploi. Et notre offre industrielle s'est complètement uniformisée. Laissons donc au client le soin de choisir entre différentes qualités de service, comme c'est le cas pour le train ou l'avion. Sans détricoter la loi Chatel, il est tout à fait possible d'en faire cohabiter les dispositions avec une offre de service d'assistance prioritaire, sans serveur vocal interactif ni automate, cofinancée par les consommateurs qui le souhaitent. Cette ligne de revenu supplémentaire rendue aux opérateurs de télécommunications les inciterait à rester en France.