Avec la suppression annoncée des sections bilangues, qui ont fait la preuve de leur efficacité pédagogique, il ne s’agirait pas d’une simple réorganisation des enseignements au collège, par ailleurs fort contestée. Non ! Cette suppression serait tout autre chose et, en effet, une erreur grave fondée sur une triple méconnaissance.
Une méconnaissance de l’histoire d’abord : en 1963, la priorité donnée à l’éducation et à la jeunesse ainsi qu’à l’apprentissage de la langue du partenaire figurait, dès son origine, parmi les trois grands chantiers de la réconciliation franco-allemande définis par le traité de l’Élysée.