Les professeurs d’allemand, d’espagnol ou encore d’italien nous ont alertés sur leur crainte de voir leur profession disparaître au prix d’une uniformisation des langues enseignées. Loin de la posture politicienne, on comprend aisément que ces enseignants soient vigilants sur ces questions qui les touchent directement dans leur métier et dans leur vocation.
Concernant l’allemand, qui fait l’objet de toute votre attention au point que votre texte en oublie les autres langues, européennes et régionales, les expérimentations conduites dans les académies de Toulouse et de Rennes sont rassurantes. Elles démontrent que débuter l’enseignement de la seconde langue vivante dès la cinquième, comme le propose cette réforme, conforte l’apprentissage de de cette langue, davantage choisie comme LV2 que lorsque ce choix ce fait en quatrième.
Le Gouvernement a en outre annoncé l’ouverture de plus de 500 postes d’enseignants en allemand pour 2015.