pour la paix et pour continuer de faire progresser l’Europe, laquelle ne peut évoluer que si le couple franco-allemand est fort.
L’an passé, plus de cent lycéens, jeunes de France et d’Allemagne, de Château-Thierry, de Pössneck et de Mosbach, chantaient ensemble la Messe pour la paix de Karl Jenkins, en français. Cette année, Français et Allemands interprétaient ensemble le Requiem de Brahms, en allemand. Belle leçon de paix et de fraternité retrouvée entre deux peuples qui, au siècle dernier, se déchiraient.
Ces jeunes ont poursuivi leurs échanges, hors du cadre scolaire, contribuant ainsi à renforcer la fraternité et l’idée d’une Europe positive.
Bâtir un avenir commun est la meilleure garantie pour une paix pérenne. Cet avenir suppose une intensité des relations diplomatiques et une politique qui promeut à la fois le renforcement des échanges commerciaux et culturels.
En effet, au-delà de la construction de la paix via le couple franco-allemand, demain, ce même couple, pilier de l’Europe, se devra de faire évoluer notre continent.
Or, sans caricature aucune, limiter l’apprentissage de l’allemand, c’est d’une certaine façon restreindre également l’évolution de l’Europe