On pourrait effectivement assouplir le code du travail – les organisations syndicales reconnaissant elles-mêmes les blocages qu'il suscite – et, en contrepartie, favoriser une plus grande cogestion du crédit d'impôt, ce qui correspond aux réalités microéconomiques des entreprises. Cette idée est d'ailleurs dans les intentions des ministres du travail et de l'économie – qui, à cet égard, ont pris à contre-pied une grande partie de la majorité. Par contre, l'intention qu'a le législateur de mettre en place une cogestion du dispositif ne veut pas dire qu'il soit souhaitable d'imposer des critères de gestion de celui-ci.
Certes, l'opinion a, de nouveau, confiance dans le travail et dans les entreprises. Elle reste toutefois défiante à l'égard des équipes dirigeantes, et cette défiance est plus forte en France que dans les autres pays.