Enfin, cette réforme propose à tous les élèves de commencer une deuxième langue dès la cinquième, quand 85 % d’entre eux ne la commençaient qu’en quatrième.
Dans ce contexte, la proposition de résolution que nous examinons aujourd’hui à l’initiative de la droite vise au maintien des classes bilangues pour l’apprentissage de l’allemand. Nul ne conteste la nécessité de s’engager dans une politique volontariste d’apprentissage des langues vivantes, d’autant plus que les études révèlent que seuls 14 % des élèves français maîtrisent une langue étrangère. Nul ne conteste qu’au nom des relations particulières entre la France et l’Allemagne, et des déclarations communes des deux pays de 2003 et de 2013, nous devons veiller à renforcer l’enseignement de l’allemand. Mais, sur tous ces points, les annonces de la ministre devraient être de nature à apaiser toutes les inquiétudes qui se sont exprimées de part et d’autre du Rhin. Plus de 500 postes seront ouverts au concours.