La diversité linguistique s’est ainsi effondrée dans le premier degré tout au long des années 2000 : entre les rentrées 2001 et 2013, le pourcentage des élèves apprenant l’allemand à l’école élémentaire est passé de 19 % à 6 %, celui des élèves apprenant l’espagnol de 2 % à 1,3 %, celui des élèves apprenant l’italien de 1,1 % à 0,6 %, et celui des élèves apprenant le portugais de 0,2 % à 0,1 %.
En d’autres termes, si 89 % des élèves qui apprennent l’allemand en sixième sont aujourd’hui dans un dispositif bilangue, cela ne signifie pas que la survie de l’allemand est liée au maintien du dispositif bilangue, mais cela traduit un dévoiement du dispositif bilangue, le plus souvent au détriment de l’offre d’allemand en langue vivante 2. Car dans le collège actuel, dans les établissements où des classes bilangues se sont ouvertes, lorsqu’un élève cherche à prendre l’allemand en classe de quatrième, il arrive souvent qu’on lui dise que ce n’est pas possible. En effet, ces enseignants qu’il est difficile de recruter – vous le dites vous-même – sont concentrés sur les classes bilangues qui concernent 16 % des élèves. Ils ne peuvent donc pas répondre à la demande de ceux qui voudraient faire allemand en seconde langue en quatrième.
Le 13/06/2015 à 22:07, laïc a dit :
C'est bien, le "tout anglais", les enfants apprennent même le système politique et l'histoire de l'Angleterre avant ceux de la France, je sais de quoi je parle, j'ai des enfants à l'école primaire... L'enseignement, oui, l'acculturation honteuse et anti-française : non .
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