Monsieur le député, il n'y a pas de contradiction entre l'action conduite par le ministre de l'intérieur et la mienne. Nous agissons tous les deux au nom de l'État : le ministre de l'intérieur, chargé de l'ordre public et des libertés publiques, et moi-même, avec la mission constitutionnelle de la justice qui est définie par la Constitution et par nos lois.
La cohérence de l'action gouvernementale est très clairement édictée, pour ce qui concerne la justice, dans la circulaire générale de politique pénale. Il faudra réviser votre vocabulaire, monsieur le député, parce que vous n'êtes pas en mesure d'illustrer le laxisme et l'angélisme dont vous nous accusez.