Dimanche, le premier tour d'élections législatives partielles a eu lieu dans trois circonscriptions – deux étaient détenues, depuis fort longtemps, par la droite ; la troisième a été obtenue au mois de juin par le parti socialiste, à l'issue d'une triangulaire. Je conçois que, dans le charivari qui divise la droite, vous recherchiez quelques éléments de réconfort dans ces résultats. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Exclamations sur les bancs des groupes UDI, UMP et Rassemblement-UMP.)
Le premier tour a été marqué par une très forte abstention, habituelle dans ces circonstances, et sous toutes les majorités. (Exclamations sur plusieurs bancs des groupes UMP et Rassemblement-UMP) Mais nous n'en sommes qu'au premier tour. Dimanche prochain, il y aura deux candidats de gauche, dont vous me donnez l'occasion de citer les noms : Dolorès Roqué dans l'Hérault et Julien Landfried dans les Hauts-de-Seine. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Protestations sur les bancs des groupes UMP et Rassemblement-UMP, dont de nombreux membres se lèvent.)
Ces candidats seront ceux du choix du redressement des finances publiques pour retrouver notre indépendance face aux marchés financiers. Ils seront les candidats de l'arrêt des suppressions de postes massives dans la fonction publique. Ils seront les candidats de la priorité donnée à l'éducation nationale, à la justice et à la police. Ils seront les candidats de la création des 150 000 emplois d'avenir et du contrat de génération. Ils seront les candidats de l'augmentation de 25 % de l'allocation de rentrée scolaire et de la retraite à 60 ans pour certains travailleurs. Ils seront les candidats du crédit d'impôt compétitivité emploi, qui redonnera à nos entreprises une capacité d'intervention. (Huées continues sur les bancs des groupes UMP et Rassemblement-UMP, dont plusieurs membres quittent l'hémicycle.)