Tout ce que nous faisons au sujet du travail dominical, sur lequel les sensibilités sont diverses au sein de votre groupe, vise précisément à traiter ce problème en donnant beaucoup plus de flexibilité aux acteurs.
Si je suis entré dans tous ces détails, c'est pour souligner que le texte permettra aux vendeurs de biens culturels d'ouvrir le dimanche. De qui s'agit-il ? D'une grande enseigne, la FNAC, et de libraires indépendants. Ces derniers ne souhaitent pas ouvrir tous les dimanches, car ils savent qu'ils n'en ont pas les moyens. Quant à la FNAC, entreprise importante à laquelle nous sommes attachés, il faut l'aider dans la bataille qu'elle mène – avec succès – pour se redresser et pour faire face à la concurrence sur internet, sans pour autant déstabiliser d'autres secteurs.
Le système auquel nous sommes parvenus n'est pas parfait, mais il est le moins déstabilisant possible. Depuis le début, ma préoccupation est de donner des marges de manoeuvre à celles et ceux qui se battent pour préserver le commerce réel face au commerce numérique.