Vous avez souligné les interdépendances entre nos sociétés et les mutations dans le reste du monde ainsi que l'histoire des empires et le partage de cette histoire. Comment peut-on raconter notre histoire commune et retisser les liens en tenant compte de la diversité de notre société ?
Vous avez évoqué les anciennes colonies. Je ressens une crispation persistante vis-à-vis de l'histoire de la décolonisation et notamment de notre histoire particulière avec l'Algérie. Je me souviens du bras d'honneur d'un ancien ministre à l'évocation de cette histoire.
Je ne sais pas s'il est possible de reprendre la formule de Charlie Hebdo : « tout est pardonné ». Mais il me semble qu'un travail est nécessaire sur cette question. Comment peut-on selon vous réussir à porter cette histoire commune ?