Je partage le constat de M. Pupponi.
Vous avez cité le chiffre de 25 % de convertis parmi les rangs des djihadistes et de 30 % de femmes. J'aimerais creuser cette question pour comprendre qui sont les convertis. La déradicalisation est-elle plus simple dans leur cas ? Comment les protéger de la conversion ? Nous sommes en tant qu'élus souvent confrontés à ces questions.
L'ANRU, avant d'être du béton, doit être de l'humain. Il est clair que l'ANRU ne résout pas les problèmes que nous abordons aujourd'hui. Il est impératif et urgent que les travailleurs sociaux qui interviennent dans les quartiers de politique de la ville puissent bénéficier de formations. Il faut les aider à comprendre ce qui se passe car, eux aussi, sont démunis et tiennent souvent un discours inadapté. Les élus manquent également d'outils juridiques pour intervenir lorsqu'ils sont confrontés à une mosquée en voie de radicalisation.