Monsieur le ministre, votre texte vise à la fois à réaliser des économies et à dynamiser la croissance. Or Paris a le défaut de ne s'occuper des zones rurales que lorsqu'elles vont très mal. À grand renfort d'argent public, on construit aujourd'hui des maisons de santé pour inciter les médecins à s'installer là où ils ne le souhaitent pas. Il en sera de même pour les notaires dans quelques années. Le milieu rural doit bénéficier d'une politique volontaire et non par à-coups. Il faut prévoir l'installation de nouveaux offices uniquement dans les zones carencées.