Pour ce qui est des gènes dits « poubelles », la génétique classique a, en effet, omis – sous réserve de certains travaux – de voir qu'il s'agissait de gènes actifs et qu'ils pouvaient avoir un rôle régulateur.
En ce qui concerne les problèmes éthiques et juridiques, j'ai assisté à un colloque à Atlanta où j'ai pu constater que le débat est très vif entre les scientifiques américains. Ceux de la côte Ouest sont, en effet, opposés à l'idée de régulation, à la différence de ceux du Sud, qui ont une position proche de la nôtre.