Nous parlons, mes chers collègues, d'un sujet d'une extrême gravité, qui doit nous interpeller sur les capacités de contrôle du Parlement et de l'État en général s'agissant des entreprises publiques. L'ensemble des décisions aujourd'hui mises en causes ont été prises au cours des treize dernières années. Je souhaite donc que nous prenions la mesure de cette gravité : les débats politiciens intéressent peu les salariés du groupe et ses fournisseurs. Comment en est-on arrivé là sans que nous ne nous apercevions de rien ? L'État prend aujourd'hui les choses en main, ce qui est bien le moins, mais des interrogations demeurent sur ses capacités de contrôle. M. Baupin n'est certes pas le principal promoteur de la filière nucléaire mais ses questions, même un peu rugueuses, ont le mérite d'interroger la stratégie.