Sous cette mandature comme sous la précédente, nous avons auditionné à plusieurs reprises les responsables d'Areva et d'EDF. Les échanges, par commissions interposées, entre ces deux leaders ont parfois été musclés, puisque l'on parlait alors de « guerre froide » entre eux. Quoi qu'il en soit nous n'étions pas non plus au courant des problèmes d'Areva, depuis révélés au grand jour. Cela pose bien entendu la question du contrôle parlementaire.
La question de l'adaptation à l'après-Fukushima a-t-elle été posée par Areva ?
Une coopération avec la Chine ne serait pas nouvelle : le site de Taishan en témoigne, même s'il ne s'agit pas d'une entrée au capital. Les Chinois sont « incontournables », auriez-vous déclaré : dans quelle mesure le sont-ils ? Quelle est la position de la France dans le rapport de force de la négociation ?
Une participation minoritaire d'EDF au capital présenterait, avez-vous déclaré, « moins de risques d'exécution » : pourriez-vous expliciter ce point ?