Les quelques milliers de licenciements envisagés dans le cadre du plan de compétitivité suscitent l'inquiétude des salariés, notamment quant à la préservation des savoir-faire dans plusieurs métiers de pointe. Le problème s'est malheureusement posé au cours des années précédentes avec des départs à la retraite anticipés, les successeurs n'ayant pas tous été formés de manière efficiente ; à tel point que certaines commandes, comme celles de générateurs de vapeur, ont dû être confiées à des partenaires étrangers. Qu'envisagez-vous en termes de formation pour éviter ce genre de situation ?
Sur les partenariats financiers on a beaucoup parlé de la Chine, ce qui est logique au vu de la taille de son marché ; existe-t-il cependant des pistes françaises ? On peut par exemple penser à la Caisse des dépôts, voire à de grandes collectivités, qui avaient participé à la recapitalisation de la Compagnie nationale du Rhône (CNR).
Comment apprécier l'évolution du marché international ? Le Japon, par exemple, aura à décider de l'éventuelle remise en activité de certains réacteurs. Cela serait-il de nature à créer rapidement un contexte plus favorable pour Areva ?
Enfin, je fais mienne la question de M. Chassaigne sur les rumeurs de rachat, par Mitsubishi, de la grande forge du Creusot, récemment inaugurée par le Premier ministre.