Je m'associe à la question sur la grande forge du Creusot. Il y a quatorze ans, l'équipe de France du nucléaire, qui réunissait EDF, Framatome et la COGEMA, était au sommet, avec cinquante-huit réacteurs réalisés en vingt ans, avant que certaines décisions politiques ne changent la donne. L'EPR était alors considéré comme la panacée.
Nul ne remet en cause l'excellence technique d'Areva, mais je m'étonne de la faiblesse du substrat juridique : on a fait preuve de naïveté avec les contrats de l'EPR en ignorant la question des délais de livraison et des pénalités de retard. Nous subissons aujourd'hui les conséquences de ces erreurs.
Le réacteur Jules Horowitz (RJH) est un peu dans la même situation, puisque l'on parle d'une réalisation en 2019 seulement, alors qu'elle aurait dû commencer depuis deux ans. D'où viennent ces nouveaux retards ? Je crains que ce dossier ne ternisse lui aussi l'image d'Areva.