Tout n'est pas stabilisé, en effet.
La lecture du plan de restructuration et votre audition de ce matin me laissent très mitigé. Les salariés et les sous-traitants expriment de vives inquiétudes sur l'avenir de cette filière d'excellence qu'est le nucléaire : en ces temps de disette industrielle, cela doit évidemment retenir notre vigilante attention.
Flamanville et l'avenir du Creusot sont eux aussi des sujets de grande inquiétude. Quand et dans quelles conditions ces deux chantiers seront-ils réalisés ?
Quel est, au regard de la restructuration, l'avenir de l'EPR, avant qu'une nouvelle génération de réacteurs ne prenne le relais ?
Je m'interroge également sur la solidité de la restructuration au regard du double impératif de la préservation de notre industrie et de notre indépendance énergétique. La recapitalisation sera-t-elle suffisante ? Pourquoi abandonner des activités rentables, comme la maintenance ? Comment voyez-vous l'avenir de la filière avec un Areva ainsi amputé ?