Madame la députée, je vous prie de bien vouloir excuser l’absence de Marisol Touraine, ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, qui m’a chargée de vous répondre.
Le Gouvernement mène une politique en faveur des territoires les plus fragiles afin d’améliorer l’accès aux soins, ambulatoires ou hospitaliers. Les mesures récentes de soutien financier en faveur des établissements de santé isolés et des hôpitaux de proximité en sont l’illustration.
Au-delà du soutien financier, la question du recrutement des personnels médicaux est déterminante pour les établissements de santé. À un niveau global, l’évolution démographique des professionnels médicaux représente ainsi un enjeu important. Le numerus clausus en médecine a été fixé à 8 000 en 2014, soit deux fois plus que quinze ans auparavant. Cette augmentation profite à l’ensemble des spécialités médicales, dont, bien entendu, l’anesthésie-réanimation.
Le recrutement des professionnels repose également sur le projet médical des établissements de santé, projet adapté à chaque territoire. Dans certaines situations, les tensions liées aux difficultés de recrutement justifient pleinement la nécessité d’une approche territoriale, avec une coopération forte entre centres hospitaliers.
La situation du centre hospitalier de Douarnenez en est une illustration. C’est pourquoi l’agence régionale de santé de Bretagne travaille très activement pour faciliter les coopérations et le recrutement d’anesthésistes-réanimateurs.
Je veux vous assurer de l’engagement du Gouvernement pour le maintien et le renforcement des hôpitaux de proximité. Ces établissements font vivre l’égalité de l’accès aux soins sur nos territoires. Ils constituent la meilleure garantie d’une santé accessible à tous les Français.