Il y a plusieurs raisons à ces performances : d’abord les menaces, bien réelles ; ensuite, bien entendu, la qualité et l’excellence de nos entreprises ; mais aussi le fait que nos forces utilisent ces capacités en opérations, confirmant ainsi leur grande qualité ; enfin une méthode différente, qui consiste d’abord et avant tout à respecter notre partenaire.
Il faut que ce mouvement se poursuive. Ce sera le cas, je crois, à deux conditions.
Premièrement, une condition de formation. « L’Avion des métiers », filière de formation développée par la profession – le GIFAS, ou Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales – et soutenue par François Rebsamen doit être au rendez-vous.
Deuxièmement, une condition d’innovation. Si nous voulons que nos industries de défense soient aux rendez-vous d’après-demain, il faut préserver les crédits affectés à l’innovation et à la recherche dès aujourd’hui. C’est ce que nous faisons, et c’est pourquoi je suis optimiste pour l’avenir.