Nous sommes une vingtaine de bénévoles, et l'association représente un gros investissement en temps pour nous, notamment pour les deux coprésidentes. Nous développons des antennes à l'international et nous réfléchissons à la manière d'élargir l'accès à nos événements physiques en les numérisant, par exemple, afin de les diffuser sur internet via Youtube.
L'adhésion de 40 euros permet d'avoir des réductions sur les événements.
Notre communauté s'agrandit : 3 000 personnes ont participé à nos événements ; 11 000 personnes nous suivent sur Twitter et 6 000 sur Facebook ; 2 000 professionnels qualifiés reçoivent notre lettre d'information et le taux d'ouverture est très bon.
Nous avons quelques relations avec le monde politique et nous essayons de faire du lobbying, ce qui est toujours un peu compliqué. J'ai été en contact avec le Conseil national du numérique (CNN) pour le rapport au Premier ministre, et notre programme « Les expertes du numérique » a été cité comme une initiative exemplaire en matière de diversité et de mixité. Lors d'échanges ultérieurs avec le Conseil national du numérique, nous avons notamment abordé la question de quotas – ils peuvent être utiles mais sont difficiles à manier. Pour notre part, nous pensons qu'il faut promouvoir la diversité au sens large, en termes de genre mais aussi de culture, d'origine. Si les études montrent que la présence de femmes favorise le bon fonctionnement d'une structure, c'est en fait parce que la diversité des profils est bénéfique. Le Conseil national du numérique devrait aborder la question de cette manière, car il serait politiquement délicat de ne promouvoir que les femmes.