Monsieur le Premier le ministre, nous ne pouvons nous y résoudre.
Nous aurions voulu débattre avec vous de l’ensemble des dispositions de ce texte, dans l’hémicycle et non dans le conclave d’une commission.
Nous aurions voulu que vous nous expliquiez publiquement pourquoi vous avez fait le choix d’accentuer encore le saisissant virage libéral imposé par ce projet de loi.
Nous aurions voulu que l’ensemble des députés puissent s’exprimer sur le fameux amendement gouvernemental, déposé il y a quelques jours, qui prévoit désormais de plafonner les indemnités en cas de licenciement abusif.
Nous aurions voulu que vous tentiez de nous expliquer en quoi cette disposition n’est pas une attaque en règle du CDI et une mesure de régression sociale majeure.