Vous avez dit que la hausse des taux était fondée sur des indicateurs positifs, à savoir, d'une part, la fin du scénario déflationniste qui obsédait nombre d'observateurs et, d'autre part, une anticipation de la reprise de croissance. Si les établissements bancaires n'ont pratiquement pas répercuté cette hausse pour le moment, on peut craindre qu'ils ne finissent par le faire si elle se confirme ; dans ce cas, l'effet macroéconomique plutôt positif pourrait se doubler d'un effet microéconomique négatif.
Lors de son audition, votre prédécesseur nous avait indiqué que 64 % de la dette d'État était détenue par des non-résidents. Afin de nous permettre d'évaluer la maîtrise de notre dette souveraine, pouvez-vous nous indiquer si la répartition des détenteurs de la dette française a évolué ?