Du fait des contacts que vous entretenez avec les acquéreurs de la dette ainsi qu'avec vos homologues européens, vous disposez d'une vision globale du marché européen de l'achat des dettes souveraines. Selon vous, quelles seraient les conséquences d'une absence d'accord entre l'Union européenne et la Grèce ? On lit dans la presse spécialisée que seuls les pays du sud de l'Europe, notamment l'Espagne, le Portugal et l'Italie, pourraient éventuellement se trouver impactés – sans que cela soit certain, tant ils se sont bien redressés – et que la France n'a rien à craindre d'un tel scénario, alors même que l'on assiste actuellement à une hausse de l'écart des taux. Dans l'hypothèse où aucun accord ne serait trouvé avec la Grèce, excluez-vous totalement qu'une onde de choc puisse affecter toute l'Europe ?