Il faut distinguer les situations en fonction de la nature des chocs de taux subis. S'il s'agit d'un choc de taux lié à une réappréciation du risque de crédit portant sur la signature française, l'impact est extrêmement négatif puisqu'il ne s'accompagne pas d'une amélioration des recettes. S'il s'agit en revanche, comme c'est le cas actuellement, d'un choc de taux lié à une réappréciation des scénarios de croissance et d'inflation, on peut estimer que la base fiscale va s'élargir en proportion de la croissance et de l'inflation, et que l'augmentation des charges va donc se trouver compensée par une augmentation des recettes – la balance entre les deux pouvant même aboutir à un résultat positif.