C'est toujours le cas, et dans une proportion comparable aux années précédentes : nous avons un objectif fixé à 10 % du programme d'émission, sous forme de titres indexés sur l'inflation. L'intérêt de ce type d'émission est qu'en période de ralentissement de la croissance ou de baisse de l'inflation, donc de moindre dynamisme des recettes fiscales, cela nous fait bénéficier d'un effet stabilisateur, voire d'une baisse des dépenses.
Pour ce qui est de la bonne tenue des taux français, deux éléments d'explication peuvent être avancés. Premièrement, les investisseurs ont conscience que les gouvernements successifs ont engagé une politique de réduction du déficit budgétaire, en un processus ininterrompu depuis 2010 : chaque année, indépendamment des scénarios de croissance ou de taux d'inflation, le déficit budgétaire diminue.