Je suis d'accord avec vous sur la nécessité de mettre fin à ce malentendu au regard de notre coopération, indispensable, avec le Maroc.
De votre propos, je retiens en particulier deux phrases auxquelles je souscris entièrement : « nous avons intérêt à ne pas nous poser en censeurs arrogants, mais plutôt en soutien dans la poursuite des efforts engagés », car « c'est dans le temps long que se construit l'État de droit ». J'aimerais parfois que l'on applique ces principes à d'autres Etats, notamment en Asie centrale, et que l'on se souvienne que certains pays n'ont que vingt ans d'histoire derrière eux. Je serais heureux que l'on en revienne ainsi à un peu plus de réalisme.
Sans faire du tout preuve d'esprit de polémique, j'aimerais savoir comment vous connaissez le nombre des binationaux. Quand on pose cette question, et je l'ai fait quand j'étais rapporteur sur des questions d'immigration, on nous dit toujours qu'il n'y a pas de registre ni de statistiques.