Je répondrai d'autant plus brièvement que M. Ciotti n'est plus là pour m'entendre – ce qui en dit long sur l'importance qu'il accorde au sujet. Son intervention n'était du reste pas du tout de même nature que celle de notre collègue Geoffroy.
Quoi qu'il en soit, force est de constater l'urgence de la réforme du droit d'asile. Les conditions de vie épouvantables de ces personnes qui errent dans nos villes et dont la situation relève manifestement de la protection internationale sont le fruit de l'inaction de la majorité précédente. On peut en effet rester des mois et des mois sans même pouvoir déposer sa demande de protection, d'asile, faute d'être à même de justifier une domiciliation.
Nos collègues Jeanine Dubié et Arnaud Richard ont, au nom du comité d'évaluation et de contrôle, signé un excellent rapport démontrant à quel point l'accumulation des procédures aboutissait à la situation scandaleuse à laquelle nous sommes confrontés.