Si l'UPA est davantage concernée par les CMA – 80 % de nos ressortissants en font partie – elle ne s'est jamais désintéressée des CCI et elle participe à la gestion de certaines d'entre elles, souvent en partenariat avec la CGPME et le MEDEF. Pour autant, nous restons attachés au maintien des deux réseaux pour une raison qui vaut depuis 1926, année de la création des CMA : hormis dans les départements très ruraux, les CCI ne s'occupent pas forcément des très petites entreprises, celles qui ont sans doute le plus besoin d'aide.
L'UPA plaide aussi pour une complémentarité entre les organisations professionnelles et les chambres consulaires. Nous avons trop souvent vu des organismes qui vivaient sur eux-mêmes et, à un moment où il faut faire des économies, ceci n'est plus possible. Le président Brin a insisté sur la recherche de complémentarité. Nous avons travaillé dans ce sens avec les CMA et, même si ce n'est pas parfait, nous sommes parvenus à une certaine répartition des missions : les organisations professionnelles s'impliquent dans les ressources humaines tandis que les chambres consulaires investissent le domaine économique. Nous pensons qu'il faut travailler de cette manière à l'avenir.