Nous devons y aller tous ensemble. Il ne suffit pas de le dire, il faut aussi créer les conditions d'un travail collectif qui doit être impulsé du plus haut niveau. Il faut savoir ce que le Gouvernement et les élus veulent faire de nos réseaux ? Certains rapports du Parlement ou de la Cour des comptes ne donnent pas une vision idyllique de notre fonctionnement. En période de crise, la volonté des hommes joue un rôle important et, autour de cette table, vous avez des personnes qui veulent aller de l'avant. La spécificité de chacun de nos réseaux ne doit pas nous empêcher de travailler ensemble, ni d'avoir une gouvernance lisible et efficace.
Attention, avec moins 20 % de votants aux élections consulaires, le risque est de voir émerger des mouvements populistes, un peu spontanés et formés de gens qui agitent un drapeau rouge, comme nous l'avons constaté dernièrement lors des manifestations sur le régime social des indépendants (RSI). Avec des moyens réduits, nous peinons à être présents dans les domaines de l'apprentissage, de la formation continue, de l'aménagement du territoire. Ne nous dépouillez pas trop, ne nous laissez pas dans l'incertitude si vous ne voulez pas que certaines chambres consulaires soient bientôt gérées par des gens plus opportunistes que réalistes.