Je vais abonder dans le sens de ma collègue, même si j'ai une sensibilité différente.
Tout d'abord, je voudrais revenir sur les licenciements annoncés dans telle ou telle chambre au début de l'année. Cette réforme était déjà en marche car j'ose croire que ces licenciements ne résultent pas directement d'une décision applicable au 1er janvier 2015. Il serait intéressant d'avoir une appréciation plus juste sur ce point. Tout en étant sensibles à l'impact de ces mesures sur les chambres consulaires, nous devons bien admettre que des économies sont nécessaires. Rassurez-vous, monsieur Burban, l'État y prend sa part ; D'aucuns se plaignent, d'ailleurs, de n'avoir plus d'interlocuteurs dans nombre d'administrations.
Ensuite, j'aimerais en entendre davantage sur des mots forts que vous avez employés : légitimité et lisibilité. Quand moins de 18 % de chefs d'entreprise viennent voter dans les chambres de commerce, on peut s'interroger sur ces notions. Lors d'un récent stage en entreprise – de ceux qui nous sont souvent réclamés par le monde économique – j'ai été amenée à rencontrer de multiples chefs d'entreprise. Quand je leur posais la question, ils me répondaient tous qu'ils ne s'intéressaient pas à la vie des chambres. En tant qu'élus et responsables, nous devons nous interroger sur la lisibilité, l'utilité, l'efficience des réseaux consulaires.
Enfin, nous sommes ici parce que nous voulons comprendre quelles sont les missions fondamentales des chambres qui devront, quoi qu'il arrive, être confortées.