La question de la dette grecque n’est donc pas une question financière : c’est une question politique. Allons-nous enfin cesser de sacrifier le bien-être des peuples pour continuer d’engraisser une oligarchie financière qui fait régner la terreur de l’austérité ? Le peuple grec a démocratiquement choisi un chemin différent. Si la « troïka » et les États de la zone euro, au premier rang desquels l’Allemagne, lui tordent le bras gauche jusqu’à le casser, il ne faudra pas s’étonner que seul le bras droit se dresse, jusqu’à l’extrême ! Voilà le résultat de l’intransigeance du FMI, de la BCE et de l’Eurogroupe, intransigeance réaffirmée ce jour !
Monsieur le Premier ministre, la dette est une chose trop importante pour qu’on la laisse aux seuls banquiers et financiers. Appuyez la demande du Parlement grec d’une grande conférence européenne sur la dette associant gouvernements, associations, citoyens et parlementaires pour sortir de cette spirale, restructurer la dette en en effaçant une part et remettre l’Europe sur le seul chemin de l’espoir : celui de la démocratie, de la solidarité et de l’écologie !