Monsieur Sansu, vous êtes par ailleurs gestionnaire d’une collectivité locale : vous savez donc ce qu’est une gestion sérieuse, comme vous la menez à Vierzon, permettant d’honorer ses engagements et d’éviter de pressurer trop ses contribuables.
Je voudrais répéter ici que la question de la dette grecque est importante et qu’elle n’est pas taboue – elle doit être abordée ; mais gardez-vous de l’aborder dans les termes que vous venez d’utiliser car c’est une autre manière de voir, qui n’est pas le reflet de la réalité. Peut-être était-ce le reflet de la réalité il y a dix ans mais aujourd’hui, la dette grecque n’est pas une dette envers les financiers, comme vous l’avez dit, ou envers les banques : les Grecs ne doivent plus rien aux banques !