La Banque centrale européenne est aussi notre banque publique : évitons donc les facilités de langage pour traiter de ce sujet sérieux ! La dette grecque est due à nos contribuables, à l’ensemble des Français, des Britanniques, des Allemands et de tous les Européens, et c’est ainsi que nous devons la traiter.
Je veux rappeler que l’accord global auquel le Président de la République a souhaité qu’il soit donné le plus rapidement possible une réalité porte sur l’équilibre budgétaire, nécessaire en Grèce comme ailleurs, et sur les moyens d’y arriver. Les Grecs devaient faire des propositions : ils ont fait des propositions sérieuses sur la base desquelles nous devons travailler.