…avec les lanceurs de satellites de télécommunication et de météorologie. Désormais, il dépend de partenariats avec les industriels pour plus de 50 % de son chiffre d’affaires.
De surcroît, cet univers-là est de plus en plus concurrentiel et connaît l’émergence de nouveaux acteurs dont la stratégie, s’agissant des lanceurs, est comparable à celle des low-costs pour les avions – vous avez cité une société qui, en effet, procède à des lancements à des coûts qui n’ont plus rien à voir avec ceux que l’on connaissait précédemment.
L’Europe a décidé de se remobiliser et de se donner toutes les possibilités de répondre à cette nouvelle compétition internationale.
Elle l’a fait en décembre dernier lors d’une rencontre européenne à l’ESA, l’European Space Agency – l’Agence spatiale européenne. Elle a décidé d’une stratégie qui, certes, repose sur la constitution d’un groupe privé fort, mais aussi sur un partenariat durable avec la puissance publique – réunion dans une entreprise commune des groupes Airbus et Safran au sein de Airbus Safran Launchers, l’ASL – partenariat durable répartissant les responsabilités des uns et des autres : à l’ESA la maîtrise d’ouvrage du système de lancement, à l’ASL celle du lanceur et au CNES la maîtrise d’oeuvre du segment au sol.
Cette économie mixte réorganisée doit nous permettre…