S’agissant de l’OTAN, ne mélangeons pas tout. La question posée aujourd’hui est celle du renforcement des liens entre l’Union européenne et deux pays amis. L’Union européenne n’est pas l’OTAN.
Ces accords ont donc pour vocation de consolider les bases d’une réconciliation durable dans la région. Ils ont pour ambition de tendre la main et non d’exclure, de pacifier notre voisinage oriental et non d’étendre les frontières de l’Union européenne, de contribuer à la modernisation de l’Ukraine et de la Géorgie au moment où des forces centrifuges font peser la menace d’une régression.
Nos travaux ont montré l’importance que la France, membre fondateur de l’Union européenne, attache à son voisinage oriental et à des relations pacifiées, ouvertes et confiantes avec les États tiers. Au nom du Gouvernement, je vous remercie pour l’esprit de concorde qui a présidé à ces débats, à la mesure des enjeux dont il était question. Je salue également le travail des deux commissions qui ont été saisies et la grande implication du rapporteur Jean-Pierre Dufau.