Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, l’ordonnance que nous sommes amenés à ratifier aujourd’hui constitue la dernière étape du processus de construction de la métropole de Lyon : la définition de son régime électoral.
Comme vous le savez, la métropole de Lyon est née le 1er janvier 2015 et, en tant que député de ce territoire, j’ai pu suivre de près sa création. Avec la ratification de cette troisième et dernière ordonnance, nous arrivons au terme d’une longue procédure législative qui a débuté par l’examen, puis l’adoption, de la loi dite MAPTAM.
Surtout, cette nouvelle collectivité n’aurait pas pu voir le jour sans l’important travail réalisé conjointement par le président du Grand Lyon, Gérard Collomb, et par l’ancien président du conseil général du Rhône, Michel Mercier. En effet, la métropole est avant tout le fruit d’un consensus entre des acteurs politiques issus de diverses formations politiques. Elle est la démonstration concrète du fait que les décideurs publics, habités par un réel sens de l’intérêt général, peuvent fournir d’importants efforts pour surmonter les considérations partisanes et faire corps pour une même cause.