J'ai lu avec beaucoup d'intérêt le document de M. le rapporteur spécial, notamment le point consacré à la démarche de performance. J'ai consulté l'incompréhensible rapport du Centre d'études et de recherches sur les qualifications – CEREQ –, et il apparaît que l'on ne prend pas suffisamment en considération la nécessaire mission d'insertion professionnelle des universités. Les rapports internationaux qui qualifient les universités évaluent les recherches et les publications, domaines intéressants mais qui n'épuisent pas les objectifs des universités. Ces dernières doivent faire en sorte que les étudiants, diplômés comme non diplômés, trouvent un emploi ; j'avais d'ailleurs cru comprendre que le Gouvernement avait fait de l'insertion professionnelle sa priorité, mais je n'en vois pas les résultats. Il faut reconnaître que ceux-ci sont difficiles à obtenir, puisque le secteur de l'insertion professionnelle dans les universités n'est pas considéré avec sérieux. La plupart des établissements considèrent que le diplôme doit donner droit à quelque chose ; la réalité s'avère autre, et les universités anglo-saxonnes ont compris que la possession d'un diplôme ne suffisait pas pour être employé. Encore faut-il que des professionnels soient chargés de cette insertion. Madame la directrice générale, est-il prévu d'en recruter ? Il y a quelques années, seules quinze personnes étaient chargées de l'insertion professionnelle pour toutes les universités parisiennes ! Pourrait-on créer une mission sur ce thème ? C'est un sujet que nous devons impérativement traiter. J'avoue mon inquiétude sur l'absence de prise en considération de l'insertion professionnelle par les universités, alors que les écoles, les IUT et les BTS agissent dans ce domaine.