Nous nous sommes écartés d'une première approche de ce type, axée sur la neutralité des plateformes et la non-connaissance des données. En fait, c'est un réflexe de vieil usager du numérique qui se réfère à une époque où les algorithmes ne se concentraient pas autant sur des suggestions utilisant la puissance de l'accumulation de données personnelles. Les responsables de plateformes, que nous avons consultés, nous ont rétorqué qu'un algorithme n'est pas neutre et que ce n'est pas son rôle.
Nous en revenons à la notion de loyauté et au véritable sujet : le service rendu correspond-il, oui ou non, à celui qui était promis ? Y a-t-il eu des changements de référencements ou d'algorithmes problématiques sur telle ou telle plateforme ? Voilà ce qu'il importe de mesurer. En revanche, il me semble difficile d'écarter l'accumulation de ces données qui permet de rendre des services très efficaces et innovants.