S'il n'y pas vraiment de coopération stratégique entre la Délégation et le ministère des Affaires étrangères, nous nouons avec lui (et souvent d'autres acteurs) une collaboration confiante sur des projets précis.
Par exemple, le ministère des Affaires étrangères, l'OIF, le ministère de la Ville, de la jeunesse et des sports ainsi que l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INSEP) travaillent avec nous pour assurer la présence du français, qui est une langue olympique, pendant les épreuves des Jeux. Nous préparons en partenariat un lexique francophone des sports olympiques, auquel chaque acteur contribue financièrement.
De même, nous travaillons main dans la main avec le ministère des Affaires étrangères pour rédiger le rapport au Parlement sur l'emploi de la langue française dans les institutions européennes et celles des nations unies.
J'ai cependant l'impression que nos relations avec le ministère des Affaires étrangères sont moins denses qu'au moment où je suis arrivé à mon poste il y a une dizaine d'années. La langue française n'est peut-être pas une de ses priorités.