Le premier décret sur le « fait maison » a paru au mois de juillet dernier. Un an plus tard, le succès n'est pas au rendez-vous, d'abord à cause d'une faible visibilité dans les restaurants. Mettez-vous à la place du consommateur et des touristes qui viennent en France : pour eux, que veut dire le « fait maison » ? Il faudrait apporter davantage de précisions. C'est le même problème que pour les mentions indiquées en bas des étiquettes des bouteilles de champagne : « négociant manipulant », « récoltant coopérateur », etc. Entre tous ces labels « restaurant de qualité », « restaurateurs de France », « maître-restaurateur », « fait maison », le consommateur n'y comprend plus rien. Ne serait-il pas opportun de créer un seul et unique label, facilement identifiable ?