Intervention de Michèle Bonneton

Réunion du 24 juin 2015 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Bonneton :

Il est important que le consommateur sache ce qu'il mange et qu'il trouve ce qu'il recherche. Mais il ne recherche pas toujours la même chose. Dans certains cas, pour aller vite, il voudra manger des produits issus de l'agroalimentaire et pas trop chers ; à d'autres moments, il préférera une cuisine maison. Le label « fait maison » permet d'informer le consommateur. Il peut s'appliquer plat par plat. Par ailleurs, il incite à utiliser des légumes de saison dans la mesure où, grosso modo, les produits congelés ne sont pas autorisés.

Comme ce label n'est pas obligatoire, je ne vois pas en quoi il pénalise tel ou tel restaurateur, si ce n'est par défaut. Il permet de reconnaître ceux qui font des efforts. C'est une démarche de qualité intéressante.

Cependant, je m'interroge quant à la multiplicité des labels. En effet, on peut citer « fait maison », « maître-restaurateur », « artisan-cuisinier », « Goût de FranceGood France ». Si les labels sont importants pour la crédibilité de notre cuisine, de notre gastronomie, pour qu'elle continue à avoir la confiance aussi bien des Français que des touristes qui viennent en France, il conviendrait d'apporter quelques clarifications.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout de prévention a priori contre les labels, bien au contraire, et je pense que M. Chassaigne n'en a pas non plus : je me souviens qu'il avait fortement soutenu le label « indication géographique » pour les couteaux de Thiers et de Laguiole…

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