Le cahier des charges du maître-restaurateur est tel qu'il ne peut que faire du fait maison. Mais M. Terlon a raison : c'est une erreur que d'en avoir confié la gestion à une association. Nous considérons que ce label d'État devrait être contrôlé par l'État.
Il est faux de dire que dans un restaurant il y a forcément un artisan-cuisinier. Non : il y a un cuisinier. L'appellation « artisan cuisinier » est un statut, non un gage de qualité. Un artisan-cuisinier – et je parle sous le contrôle de M. Geeraert – peut très bien ne pas faire du fait maison. Soyons prudents, ne mélangeons pas tout. Par ailleurs, le statut d'artisan-cuisinier limite le nombre de salariés de l'établissement à dix.