Les principes constitutionnels contenus dans la Charte de l'environnement, en particulier le principe « pollueur-payeur », ne semblent pas faire l'objet d'une application stricte. Comment pourrait-on fonder une politique de l'eau intégrant le paiement au juste prix de l'eau ?
La biodiversité, nécessaire à la vie sur terre, étant un bien commun au même titre que l'eau elle-même – chacun sait l'importance qu'ont les zones humides dans la politique qualitative et quantitative de l'eau, et celle des zones enherbées dans la préservation de la biodiversité –, il ne me paraîtrait pas incongru que les agences de l'eau soient mises à contribution pour financer une partie des actions relatives à la biodiversité : en tout état de cause, cela serait sans doute bien plus utile que d'effectuer des prélèvements sur le fonds de roulement pour alimenter on ne sait quelle politique de l'État. Que pensez-vous de cette idée ?
Enfin, en matière de gouvernance, je n'ai pas l'impression que le quatrième collège enthousiasme grand monde – sa création a d'ailleurs suscité une certaine opposition. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi, et comment nous pourrions améliorer les choses ?