Nous avons appris, au cours de travaux de notre Commission relatifs à la biodiversité dans les territoires d'outre-mer, que 1 700 personnes environ, employés par une multitude d'organismes publics, travaillent sur le sujet – ce qui nous a donné l'impression d'un immense bric-à-brac institutionnel. Élu local depuis de nombreuses années, je considère que l'organisation par bassin-versant est tout à fait justifiée et qu'il convient de la décliner sur les territoires. Cependant, je me demande si nous avons atteint le niveau optimal en matière d'organisation et de conduite des politiques publiques – en d'autres termes, si nous utilisons au mieux l'argent public prélevé. C'est une question qu'il faut avoir constamment à l'esprit dans un pays ayant 2 000 milliards d'euros de dettes et où l'augmentation des taux d'intérêt de un point pourrait poser des difficultés immenses.