En matière d’accompagnement des entreprises, il y a bien entendu tout le système d’aides directes dont nous venons de discuter. Je rappelle que la loi prévoit aujourd’hui qu’il peut faire l’objet de conventions avec d’autres collectivités, cela a été évoqué précédemment.
En revanche, dans un but de clarification et de simplification, les instruments financiers, les agences de développement, les politiques de clusters ou de pôles de compétitivité, qui favorisent les coopérations et l’organisation d’un véritable parcours ainsi que la maturation de l’entreprise à l’international et sa croissance, le conseil, la désignation d’interlocuteurs dédiés sont autant de leviers d’action qui doivent être mis en cohérence sous un pilotage unique à l’échelle régionale.
Cela va dans le sens de la spécialisation dont nous parlent la ministre et le rapporteur, et suppose des moyens qui, s’ils étaient dupliqués sur chacun des territoires, iraient totalement à l’encontre des économies en matière de dépenses publiques. Car si chacun se dote de ce type d’outil – je crois que ce n’est pas le souhait du Gouvernement –, des coûts fantastiques vont se développer sur le territoire, et il est vraisemblable que les compétences ne seront pas toutes au niveau : il faut de vrais ingénieurs, de vrais spécialistes.