Je voudrais revenir sur le principe de différenciation, car il doit y avoir une différence entre les pays de l'est et ceux du sud, qu'on ne peut pas traiter de manière équivalente. En ce sens, la politique méditerranéenne est du devoir de la France, car personne ne la fera à sa place. Il est essentiel de recentrer les priorités. La politique de voisinage c'est de la stabilité, de la sécurité, des partenariats économiques. Il y a par exemple la politique énergétique à renforcer.
Enfin, en ce qui concerne l'élargissement, les idées de François Mitterrand sur les cercles concentriques restent d'actualité et doivent être remises à l'ordre du jour, car les vocations des différents pays vis-à-vis de l'UE sont différentes. Cela étant, je regrette que l'amendement 2 du rapporteur réécrive toute la proposition initiale. On aurait pu préférer de simples ajouts, qui auraient mieux rendu compte de la qualité du travail fait par Marie-Louise Fort et Joaquim Pueyo en commission des affaires européennes.