La BPI comble parfois des failles de marché mais, compte tenu de l'importance de ses interventions, on peut redouter un effet de substitution au détriment d'intervenants du secteur concurrentiel. Constatez-vous des difficultés de cette nature ?
Ma deuxième question est également liée à la manière dont cet établissement est perçu par les autres acteurs du secteur bancaire. Sur le terrain, la BPI peut être vue comme une agence de notation locale. Si elle refuse un dossier, les banques commerciales se monteront d'autant plus réticentes, par aversion pour le risque. Pensez-vous qu'il s'agit d'un phénomène général ou très localisé ?
Vous avez parlé des contrôles opérés par la BCE. Pourriez-vous nous apporter des précisions sur la nature de ces contrôles ?
La BPI possède une part importante du capital de certaines entreprises comme Orange ou Eramet. Certaines participations contribuent fortement à ses bénéfices ; d'autres, comme dans le cas d'Eramet, la contraignent à passer des provisions. Le poids de ces dossiers représente-t-il un risque pour la solidité et les capacités de financement de la BPI ?