Intervention de Edouard Fernandez-Bollo

Réunion du 28 mai 2015 à 11h00
Mission d'information commune sur la banque publique d'investissement, bpifrance

Edouard Fernandez-Bollo, secrétaire général de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, ACPR :

Sur le premier point, je confirme vos impressions : les appétits pour le risque varient nécessairement d'un établissement à l'autre et c'est une bonne chose. Nous voulons que chaque établissement définisse sa propre politique et il n'y a pas de raison qu'ils aient tous la même. La diversité des approches du risque est aussi un élément de la solidité et de la variété de l'offre de crédit. La BPI agit en fonction du rôle qui lui a été donné par l'État, tandis que les autres établissements n'ont pas particulièrement de mission d'intérêt public en matière d'octroi de crédits. En revanche, la BPI n'a pas de raison de prendre des risques sur le marché des produits dérivés sur actions, par exemple, qui se situe en grande partie à New York. Les établissements qui interviennent sur ce type de marchés devront, quant à eux, en évaluer le risque et en tirer les conséquences en matière de fonds propres. L'allocation des fonds propres s'effectue en fonction de l'ensemble des activités d'un établissement. Il est donc tout à fait normal que la BPI, qui remplit une mission très particulière, ait une politique de gestion des risques spécifique.

Quant aux agréments, nous n'en donnons que lors de dépassements de seuils de participation, précisés par la réglementation française ou européenne. Depuis 2013, la BPI n'a pas fait de demande d'agrément complémentaire.

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